La notion d’interruption temporaire des études agrège différentes causes possibles : césure, maladie, coupure ; et s’entremêle avec des catégories plus fréquemment mobilisées telles que la reprise d’études, le décrochage-raccrochage scolaire, etc. Différents indices suggèrent que cette pratique est en augmentation. Depuis 2015, une circulaire française vise à faciliter et encadrer la pratique de la « césure » en cours d’études supérieures. L’enquête Génération 2017 se prête à étudier ce phénomène a priori en augmentation.

Équipe

Équipe Céreq

Département Entrées et Evolutions dans la Vie Active (DEEVA)
Fanette MERLIN, Alexie ROBERT

2024 > 2025
Ce qui a été fait

Projet finalisé

Cette année a vu la finalisation de l’étude et la publication d'un Céreq Bref.

  • Cette étude met en évidence que 15 ?s jeunes sortis de l'enseignement supérieur en 2017 avaient au préalable suspendu temporairement leurs études, dont 6 ?ns le cadre formel d'une césure. Elle permet de dresser un panorama des interruptions temporaires d’études (typologie) et d'observer des effets très divers sur les parcours scolaires et professionnels ultérieurs des jeunes. Ainsi, on observe que : à caractéristiques comparables, les parcours discontinus pénalisent souvent l'accès à l'emploi, particulièrement pour ceux qui restent en France ou qui ne travaillent pas durant l’interruption.
  • Les césures à l'étranger pour travailler constituent le scénario le plus favorable, avec un avantage salarial significatif et de meilleures chances d'accéder à des postes de cadre par rapport à des jeunes aux parcours continus. Les autres types de césures présentent un avantage salarial uniquement pour les diplômés de l’enseignement supérieur long.
  • Les interruptions à l'étranger hors césure peuvent s'avérer bénéfiques, notamment pour les diplômés de l'enseignement supérieur court qui voient leurs chances d'accéder aux postes de cadre ou de profession intermédiaire augmenter.
  • En revanche, chez les diplômés du supérieur long, les interruptions en France hors césure et hors motif de travail sont généralement pénalisantes en termes d'accès et de qualité d’emploi.

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2023 > 2024

Cette année a vu la finalisation de l’étude. Cette étude met en évidence un nombre élevé d’interruptions temporaires d’études de moins de 17 mois à tous les niveaux de diplôme. Elle permet ainsi de dresser un panorama des interruptions temporaires d’études (typologie) et d'observer des effets très divers sur les parcours scolaires et professionnels ultérieurs des jeunes. Si certaines ont des incidences plutôt positives ou sans effet notable (césures, interruptions pour travailler ou faire du bénévolat ou du volontariat), d’autres ont des effets moins favorables comme les arrêts pour raisons de santé.


2022 > 2023

L’étude explore l’hétérogénéité des interruptions d’études de moins de 17 mois, le public concerné selon le type d’interruption et les effets de celle-ci sur l’insertion professionnelle des jeunes. Une attention particulière est portée à la différence entre les interruptions correspondant à des césures et les autres.

Publications

  • Robert, Alexie. 27 - Les interruptions temporaires de parcours d’études. Paris : Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, 2024. pp. 62-63
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  • Merlin, Fanette ; Robert, Alexie. Interrompre temporairement ses études : diversité des pratiques, des publics et effets sur l’insertion. Marseille : Céreq, 2024. pp. 95-111 in Céreq Echanges n° 26
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