Cette thèse pose la question de la place que donnent les élèves et leurs familles aux filières privées dans le processus d’orientation vers l’enseignement supérieur. En effet avec une croissance de 100 % sur 20 ans contre 15 % pour l’offre publique dans le supérieur, atteignant aujourd’hui un quart de l’offre dans le secteur privé, l’orientation post-bac vers le privé n’est plus l’apanage des classes supérieures et participe à de nouvelles stratégies différenciées, selon l’origine sociale, territoriale et le genre, très peu investiguées.
Équipe
Équipe Céreq
Centre d'Etudes et de Recherche Travail, Organisation, Pouvoir (CERTOP)
Philippe LEMISTRE
Également
CERTOP
Marianne BLANCHARD, Martin GAUTIER-TOUZO
Commanditaires
- Université et autre établissement de formation
2024 > 2025
Ce qui a été fait
Projet finalisé
La première année de thèse a permis de définir le champ d'investigation que sera celui de la filière STS toujours en lien avec les questions d'orientation vers cette filière, ceci en confrontant public versus privé et les alternatives pour ceux qui ont effectué des vœux dans l'une de ses deux filières STS. À cette fin les bases de données parcoursup sont mobilisées (convention SIES CASD). Elles seront appariées aux données SISE pour confronter les affectations parcoursup à d'éventuelle réorientation l'année post bac. Une focale sera réalisée sur la région Midi-Pyrénées ou des entretiens compléteront les investigations quantitatives en collaboration avec les rectorats (observatoire des parcours PIA3 ACORDA).
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2023 > 2024
Sur le plan empirique, il s’agit de dresser un bilan de l’offre de formation dans le supérieur privé et des publics dans les différents segments identifiés, ceci selon leurs parcours (performances scolaires et filières d’origine), l’origine sociale, le genre et le territoire. Cet état des lieux permettra de définir le champ d’investigations par entretien (2024-2025).