La réforme de la formation par alternance, encadrée par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel de septembre 2018, a fortement modifié les conditions d’exercice de ces types de formation et leurs modes d’organisation. L’effet majeur de ces différentes mesures est la hausse importante du nombre d’apprenti·es, en particulier dans l’enseignement supérieur, et un effet de substitution vis-à-vis des contrats de professionnalisation. Juste avant cette révolution de la formation en alternance, il paraît intéressant d’examiner précisément les éléments distinctifs de ces deux populations, les jeunes apprenti·es d’une part, les jeunes en contrat de professionnalisation d’autre part. Cette comparaison pourra être menée sur trois dimensions : caractéristiques individuelles, parcours de formation initiale et modes d’insertion professionnelle.

Équipe

Équipe Céreq

Département Entrées et Evolutions dans la Vie Active (DEEVA)
Lola LERCARI

Centre Lillois d'Etudes et de Recherches Sociologiques et Economiques (CLERSE)
Marie-Hélène TOUTIN

Également

CLERSE
Benoit CART

2025 > 2026
Ce qui sera fait

Des prolongements sont prévus à partir des données de Génération 2017 à 6 ans.

2024 > 2025
Ce qui a été fait

Travail de valorisation et publication dans les collections du Céreq.

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2023 > 2024

L'étude a été menée.

Elle pointe que les sortants de contrat e professionnalisation sont plus fréquemment issus d’un milieu favorisé et ont plus fréquemment une origine migratoire.

Alternants et étudiants formés par la voie scolaire peuvent différer dans leur parcours de formation, notament dans les facteurs qui expliquent pourquoi la dernière classe fréquentée ne correspond pas forcément au plus haut diplôme atteint. Ainsi, par exemple, pour les « étudiants », la raison principale  est l’abandon de la formation avant la classe terminale ; pour les ex-contrats pro, il s’agit surtout de la non obtention du diplôme; pour les apprentis  la reprise d’études pour réorientation est la plus fréquente, puisque elle conduit à ce que le plus haut diplôme obtenu soit plus souvent plus élevé que celui de la classe de sortie (22 ?s cas de non correspondance entre plus haut diplôme et classe de sortie mais 46% pour les apprentis du sup).

Par ailleurs, on constate un effet positif de l'alternance, accentué pour les sortants de contrat de pro, sur les conditions d’insertion professionnelle mesurées par la vitesse d’accès à l’emploi.Les conditions de l’emploi après 3 années de vie active (stabilité, niveau de qualification, montant du salaire) sont également améliorées après une alternance, mais cette « prime » est moins avérée, et s’amenuise à mesure que le niveau de formation augmente, pour quasiment disparaitre après la sortie d’école de commerce et d’ingénieurs.


2022 > 2023

Fin 2022 : Dépôt d’une proposition de contribution. Début 2023 : Réception des données et travail d’analyse. Mai 2023 : Participation à la réunion de travail et d’échange du groupe d’exploitation

Publications

  • Cart, Benoît ; Toutin, Marie-Hélène ; Lercari, Lola. Avant la réforme de la formation en alternance, comment les jeunes profitent-ils de ces dispositifs dans l’enseignement supérieur ?. Marseille : Céreq, 2024. pp. 67-82 in Céreq Echanges n° 26
    Lien vers la publication

Autres valorisations

Benoit CART, Lola LERCARI, Marie-Hélène TOUTIN, 2024, Avant la réforme de la formation en alternance, comment les jeunes profitent-ils de ces dispositifs dans l’enseignement supérieur ? Groutpe d'exploitation Génération 2017 à 3 ans. A paraitre.