Les séjours à l’étranger en cours d’études se sont largement développés depuis les années 1980 et le lancement des programmes Erasmus. Ils sont de nature et d’importance variables. Dans les grandes écoles, le séjour est obligatoire et ses modalités difficilement séparables du diplôme dans lequel il s’encastre. Il est donc délicat de généraliser leur portée. On peut supposer que ces séjours font d’autant plus valeur qu’ils opèrent comme des signaux distinctifs pour leurs bénéficiaires. Il s’agira d’identifier si le séjour à l’étranger est inhérent au cursus suivi ou s’il vient le compléter et l’enrichir. Une autre hypothèse est que ces séjours jouent différemment selon l’origine sociale de leurs auteur·es dès lors que des phénomènes de sélection sociale des publics y accédant existent. Enfin, il faudra prendre en compte les caractéristiques de ce séjour et l’espace géographique dans lequel il s’est déroulé.
Équipe
Équipe Céreq
Département Entrées et Evolutions dans la Vie Active (DEEVA)
Arnaud DUPRAY
Commanditaires
- INJEP / FEJ
2025 > 2026
Ce qui sera fait
Une poursuite des investigations sur cette thématique avec de nouvelles questions posées dans le module de Génération 2021 est envisagée pour compléter les résultats acquis jusqu'alors.
2024 > 2025
Ce qui a été fait
À la suite des analyses pour le groupe d'exploitation de l'enquête Génération 2017, dont la synthèse est parue dans le Céreq Échanges n°26, une présentation des modalités de valorisation a été faire à la MISHA de Strasbourg en décembre 2024, un 4 pages de synthèse sur les caractéristiques de ces séjours et les profils de celles et ceux qui y accèdent, a été réalisé pour l'INJEP. Enfin, une étude sur la valorisation des séjours du supérieur en fonction de la profession occupée dans le premier poste a débouché sur la rédaction d'un Céreq Bref.
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2023 > 2024
Cette étude s'appuie sur la présence d’un module refondu sur les séjours à l’étranger en cours d’études dans la Génération 2017.
Elle pointe que :
- Près de 4 jeunes sur 10 séjournent à l'étrager pendant leurs études, davantage parmi ceux qui font des études supérieures que parmi les sortants du secondaire.
- ces séjours sont de natures différentes entre les sortants de l'enseignement secondaire et les diplômés du supérieur : plus longs, plus souvent obligatoires et accompagnés d'un finacement pour ces derniers. En outre, les destinations des séjours pendant les études supérieures sont plus diversifiées.
- A la question de savoir si cette ou ces expériences de séjour ont amélioré leur chance d'accéder à l'emploi, 16?s sortants du secondaire répondent par l'affirmative contre 63 ?s bénéficiares d'un séjour et sortant du supérieur.
- l'expérience d'un séjour améliore l'employabilité des sortants du secondaire alors qu'elle améliore surtout le salaire et le niveau de qualification parmi les sortants du supérieur.
2022 > 2023
Publications
- Dupray, Arnaud. Les séjours à l’étranger en cours d’études : une portée sur l’insertion qui dépend de ses caractéristiques. Marseille : Céreq, 2024. pp. 113-128 in Céreq Echanges n° 26
Lien vers la publication
Autres valorisations
Dupray A. (2024). Séjours à l’étranger en cours d’études supérieures et portée sur l’insertion professionnelle. Journée d’études : La mobilité internationale en cours d’études et en emploi des diplômés de master en management. MISHA, Université de Strasbourg, le 3 décembre.
Dupray A. (2025). Partir à l’étranger pendant ses études : une expérience encore très inégale. INJEP Analyses & Synthèses, n°84, mars. https://injep.fr/wp-content/uploads/2025/03/IAS84_Partir-etranger.pdf
Dupray A. (2025). Mobilité internationale étudiante : un plus pour accéder aux postes de cadres ? Céreq Bref, 471. https://www.cereq.fr/mobilite-etranger-etudiant-cadre-salaire