De nombreuses études tendent à montrer les avantages comparatifs de l’alternance sur la voie classique en mobilisant, entre autres, des indicateurs relatifs à l’insertion professionnelle. Bien que leurs résultats puissent paraitre convaincants, Benoit CART et Marie-Hélène TOUTIN rappellent leurs limites et les biais de sélection qui nécessitent de tenir compte « des spécificités du public de chaque mode de formation ».
L’objectif de la contribution proposée au GTES est d’investiguer le rapport aux études, au diplôme et au travail d’étudiants en alternance dans des masters universitaires ouverts à l’alternance. Différentes questions : Est-ce que l’accès au diplôme par la voie de l’alternance est considéré comme une voie de contournement des concours d'entrée dans des filières sélectives (pour celles de type ingénieurs) ou a contrario est-il lui-même plus sélectif ? Les entreprises font-elles des différences entre les alternants et les stagiaires des formations à bac+5 ? Quelles sont les attentes et aspirations des étudiants inscrits dans des formations universitaires récemment ouvertes en alternance ? Quelles entreprises les accueillent ? Quelle posture adoptent-ils : étudiant ou salarié ? Ont-ils des aspirations différentes de leurs collègues non alternants ?
Équipe
Équipe Céreq
Centre de Recherche en Economie et Management (CREM)
Nathalie BEAUPERE
2025 > 2026
Ce qui sera fait
Poursuite des entretiens et analyse des données recueillies.
2024 > 2025
Ce qui a été fait
Prise de contacts et entretiens avec des étudiants de master et responsables de masters ouverts en alternnace dans deux UFR Droit et Informatique.
Début des entretiens avec des tuteurs en entreprise.