Les enquêtes Génération, reposent par construction sur la notion de cohorte de débutant·es, définie sur la base du moment de sortie du système éducatif, identique pour toutes et tous. Le rôle du diplôme dans l’insertion professionnelle est mesuré au moment de l’enquête à expérience professionnelle semblable pour des jeunes de titres différents, mais aussi d’âges différents. Cette méthode conduit à intégrer, dans l’évaluation du diplôme, un effet d’âge, de maturité. L’objectif est de proposer une évaluation de l’effet diplôme expurgé de cet effet d’âge. Il s’agit de comparer au même moment des individus de mêmes âges et de diplômes différents. Pour réaliser cela, il s’agit d’empiler les cohortes et d’intégrer dans l’analyse une démarche de contrôle de la sélection sur les variables indépendantes observables contribuant à la poursuite d’études.

Équipe

Équipe Céreq

Département Entrées et Evolutions dans la Vie Active (DEEVA)
Arnaud DUPRAY

Également

LEST
Stéphanie MOULLET

2025 > 2026
Ce qui sera fait

Suite au colloque de Poitiers, un article a été soumis à la revue Formation Emploi pour un dossier sur l'enseignement supérieur. L'article est actuellement en révision pour être à nouveau examiné à l'automne. Ce travail pourra éventuellement donner lieu à une poursuite des investigations sur la cohorte 2021 si des informations sur l'aide à l'orientation sont disponibles et exploitables.

2024 > 2025
Ce qui a été fait

Nous poursuivons l'analyse du même objet : la rentabilité des poursuites d'études dans le supérieur à l'issue d'un bac pro, cette fois avec des analyses plus classiques dans l'intra-cohorte en comparant les outputs relatifs entre la génération 98, la génération 2010 et la génération 2017. L'intention est de relier les résultats observés aux différentes réformes qui ont touché la voie professionnelle sur une période d'environ vingt ans et d'examiner le positionnement sur le marché du travail après trois ans de vie active, de ceux qui obtiennent un diplôme de niveau Bac+2-3 ans non seulement par rapport aux bacheliers professionnels, mais aussi par rapport aux titulaires d'un autre baccalauréat ayant obtenu un diplôme du supérieur de niveau équivalent.

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2023 > 2024

Les analyses se sont poursuivies en procédant à trois plans de couplage des enquêtes Génération visant à comparer d'une part les bacheliers 2010 observés à 6 ans avec les poursuivants et diplômés 2013 observés à 3 ans, les bacheliers 2010 observés à 3 ans avec les diplômés et poursuivants 2013 à leur premier emploi et de la même manière les bacheliers 2013 observés à 3 ans avec les diplômés (vs. poursuivants) de G2017 observés dans leur premier emploi. On a procédé à une méthode d'appariement sur le score de propension et étudié différents outputs, plus ou moins nombreux selon le plan de comparaison : niveau de salaire, probabilité d'emploi,  accès à un EDI, accès à un emploi de cadre ou profession intermédiare, taux d'employabilité, réalisation professionnelle. Des tests de robustesse et de sensibilité sur les effets de traitements significatifs ont été entrepris pour assoir la robustesse des résultats. L'ensemble de ces analyses feront l'objet d'un Working Paper.

Une version courte, à partir d'un seul plan de couplage paraitra dans le Céreq Echanges et où on a tenté également de prendre en compte les phénomènes de sélection en réitérant les analyses sur des sous-champs différents de bacheliers, pour éliminer par exemple les bacs obtenus par apprentissage qui bénéficient d'un bonus en matière d'accès rapide à l'emploi et dont on sait que les taux de poursuite dans le supérieur sont bien inférieurs aux bacheliers professionnels par voie scolaire.


2022 > 2023

Les résultats préliminaires, à partir de statistiques descriptives comparant les données à 6 ans de l’enquête Génération 2010 sur des bachelier·es et à 3 ans de l’enquête Génération 2013 sur des diplômé·es de bac+2, que les écarts de probabilité d’emploi ou de salaire à l’enquête étaient plus ténus que les résultats obtenus sur une seule cohorte entre ces niveaux de diplômes. En d’autres termes, des effets d’âge expliqueraient la surestimation des bonus, salariale et en termes d’emplois, observés dans l’intra-cohorte.

Publications

  • Dupray, Arnaud ; Moullet, Stéphanie. Bacheliers professionnels et poursuite d’études : du « bon » usage du temps dans la transition vers l’emploi. Marseille : Céreq, 2024. pp. 35-48 in Céreq Echanges n° 26
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Autres valorisations

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